Les vacances arrivent.

La France va glisser lentement dans une certaine torpeur et s’offrir quelques semaines de repos avant d’aborder la rentrée dans l’effervescence puis s’enliser, à nouveau, dans la routine.

Cette trêve, c’est comme une bouffée d’oxygène avant de repartir en apnée en “métro-boulot-dodo”.

Vous ressentez un vide ou un pincement au coeur ? C’est bon signe.

Vous avez envie d’un peu plus ? Tant mieux.

Je sais que votre job peut être le piment qui va épicer votre vie. Vous avez de grands espoirs quant à votre futur professionnel.

Et puis, ça a l’air si simple, n’est-ce pas ? De contribuer aux résultats de votre entreprise. Et le faire si bien, que votre hiérarchie sera prête à vous récompenser pour cela.

Mais au fait… un poste qui vous plaît est-il le bon moyen pour rendre votre vie plus heureuse et pleine de sens ?

Venez avec moi, et éloignons nous un peu de votre carrière, et pensons à ce qui compte vraiment.

Les 6 piliers d’une vie saine et heureuse

Je ne suis pas une fervente adepte du développement personnel. D’ailleurs, j’ai toujours détesté ce terme utilisé à tort et à travers.

Mais pour mieux vivre, la question du bonheur est fondamentale. Et la recherche du bonheur est ce qui devrait nous faire avancer.

J’y réfléchis souvent et je repense aux difficultés que j’affronte moi-même et celles que mes clients endurent dans leur vie (je sais, je sais, il y a toujours pire et je ne me plains pas).

Je pense quotidiennement à ce que mon job m’apporte. Mes conclusions ?

Je sais que ma vision du bonheur peut paraître simple, voire naïve. Mais je crois fermement que nous n’avons finalement besoin que de 6 ingrédients pour être heureux.

Les 6 piliers naïfs du bonheur :

  1. 1. Etre en bonne santé.
  2. 2. Avoir du temps libre.
  3. 3. Avoir suffisamment d’argent pour couvrir un peu plus que nos besoins quotidiens et combler nos proches.
  4. 4. Penser librement et vivre dans un pays « démocratique ».
  5. 5. Avoir l’amour, l’amitié et accès au savoir.
  6. 6. Réussir un projet qui compte pour soi.

Basta.

Pas besoin de surconsommer ou d’afficher des signes extérieurs de richesse. Je préfère rechercher plutôt les signes intérieurs de richesse.

La puissance d’un job qui a du sens pour vous sur votre vie

La force inouïe d’un poste qui vous rend heureux, c’est qu’il peut influer sur la moitié des 6 piliers.

Je ne dirai jamais que la carrière professionnelle permet de tout régler.

Mais en ce qui concerne le temps, l’argent et la réussite d’un projet, un poste qui a du sens pour vous fait le « job ».

Oui, un poste à votre mesure peut vous apporter du bonheur.

Rien que cela.

Il suffit de vous poser ces 2 questions relatives à un métier dit « alimentaire »…

  1. 1. Est-ce qu’un métier « alimentaire » vous rendra plus riche que votre poste de rêve ?
  2. 2. Avoir un métier « alimentaire » vous donnera-t-il plus de temps libre (plus que les RTT et vos 5 semaines de congés. Non, les congés maladie ne comptent pas !) ?

Exercer un métier « alimentaire » va inéluctablement vous lasser et potentiellement vous conduire à de l’épuisement professionnel.

Le tableau est dressé. Et quand on en prend conscience, il est sans appel.

Avoir un poste qui a du sens pour vous, c’est un des meilleurs jobs du monde !

Maintenant, passons à une autre réalité.

Pourquoi, alors que vos motivations sont si puissantes, vos envies échouent avant même que vous passiez à l’action ?

A votre avis, pourquoi n’y arrivez-vous pas ?

Les réponses que vous donnez concernent souvent une mauvaise économie. Votre expérience (trop ou pas assez). Votre âge. Le manque de réseau. Les difficultés relationnelles. Le manque de confiance en vous.

Je peux comprendre.

Mais au final, ce ne sont que des excuses.

En réalité, votre carrière stagne parce que vous ne vous engagez pas assez.

Relisez la phrase précédente.

Vous voyez, les cadres en recherche d’emploi ont tous lu des dizaines d’ouvrages sur la gestion de carrière, sur les techniques d’entretien de recrutement ou comment développer son réseau. Mais ils n’ont pas compris que pour décrocher le poste qui les fait rêver, il faut d’abord abattre un gros boulot sur soi.

Ensuite, quand on a compris qui on est et ce que l’on veut réellement, on peut partir à la recherche de son « dream job ».

Mais pas avant.

En fait, je pense que vous avez une mauvaise perception de la recherche d’emploi.

J’explique :

On critique souvent les gourous du recrutement. Moi la première. Mais je me rends compte que j’ai peut-être tort. Oui, ils vous disent comment rédiger un bon CV. Oui, ils vous expliquent comment être inoubliable en entretien. Oui, ils vous donnent des listes de questions (piège ou non) pour vous préparer au prochain pugilat.

Et vous gobez, fascinés par ce travail pré-mâché.

Mais critiquer les gourous, c’est seulement faire la moitié de l’analyse. Si ces discours « how to » faciles sont aussi répandus, c’est parce que, vous, les « demandeurs d’emplois », l’avez bien cherché.

Parce que la plupart des personnes qui ne sont pas satisfaites dans leur poste actuel ne veulent pas « bosser ». Elles cherchent juste une formule miracle pour se faire embaucher le plus vite possible. Beaucoup ne sont que des opportunistes.

Les gourous ne font que répondre à cette demande, en donnant des solutions partielles et souvent bancales. Ils vous servent la soupe que vous demandez.

La suite logique : quand le marché se tend et que les postes que vous convoitez se font rares, il est plus confortable de vous trouver des excuses plutôt que de vous remettre en question.

Et on touche le fond du problème

La vérité, c’est que trouver un poste qui a du sens pour vous n’est pas si rapide.

Et demande une sacrée action de votre part.

Des exemples ?

– Au lieu de vous plaindre du manque de postes, agissez : participez à des séminaires, conférences et informez-vous intelligemment.

– Au lieu de vous plaindre de votre âge, agissez : comprenez ce qui fait de vous le meilleur candidat et valorisez-le.

– Au lieu de vous plaindre du manque de temps, agissez : levez-vous une heure plus tôt et travaillez sur vous.

Vous voyez ? C’est bien plus long et difficile que de balancer le même CV à 50 entreprises différentes.

Le verrou est en vous, mais la clé également

Vous n’avez pas réussi ? Vous avez pourtant tout essayé ?

Je ne crois pas.

Vous n’avez simplement pas essayé ce qui fonctionne.

Voici ce qui vous est arrivé. Je vous dresse le tableau. Je connais ces étapes, j’y ai accompagné mes clients à leurs débuts.

1. Vous avez compris au fil de vos lectures qu’on pouvait trouver le poste de ses rêves et être durablement satisfait par sa vie professionnelle. Bon point, c’est tout à fait vrai.

2. Vous avez cru que ce serait facile et rapide. Première erreur.

3. Ils vous ont dit de faire un CV sur 2 pages grand maximum en mettant bien avant des réalisations chiffrées. Donc vous avez copié / collé un modèle qui « fonctionne ». Seconde erreur.

4. Ils vous ont dit de bien vous préparer à toutes les questions piège d’un entretien « pour donner le change ». Vous avez foncé sans avoir construit de projet professionnel AVANT. Troisième erreur.

5. Les invitations aux entretiens n’étant pas là, ils vous ont dit de changer de type de poste, que ça allait venir. Dommage. Vous auriez dû apprendre à bien vous connaître et arrêter de vous raconter des histoires.

Vous manquez de stratégie et de savoir-faire, tout simplement.

Vous pensiez que les gens allaient se précipiter pour vous inviter à un entretien ?

Mais, bon sang, si ce CV n’était pas le vôtre, auriez-vous envie de faire votre connaissance ?

Alors maintenant, une bonne nouvelle : c’est rattrapable.

Posez-vous.

Et prenez du recul.

Demandez-vous, en toute honnêteté, ce que vous voulez réellement dans la vie. Cela n’a rien à voir avec le nombre de pages du CV, la durée idéale d’un entretien ou comment avoir plus d’assurance avec autrui.

Je ne dis pas ça méchamment, mais j’ai accompagné des centaines de cadres rompus, soit-disant, aux entretiens mais qui, en vrai, n’y connaissaient que dalle.

Répondez juste à cela :

– Savez-vous ce qui vous fait vibrer dans la vie ? Pour de vrai ?

– Votre projet professionnel impressionne-t-il assez pour convaincre des décideurs ?

– Avez-vous un projet qui porte votre ADN professionnel et qui qui se situe dans un vrai marché porteur?

– Avez-vous identifié vos points remarquables qui vous rendent incontournable ?

Si vous répondez non, ce n’est pas grave. Car si vous êtes décidé à y arriver, vous pouvez apprendre. Mais il va falloir agir.

Vous devez admettre que décrocher le poste de vos rêves est plus long que ce que vous pensez. Vous devez admettre que vous n’avez pas tout essayé pour le décrocher. Vous devez admettre qu’il vous faut une stratégie pour arrêter de perdre votre temps.

Vous voulez une carrière qui vous rende fier(e) ? Vous pouvez.

Vous voulez convaincre des décideurs que vous êtes la personne qu’ils recherchent ? Vous pouvez.

Le verrou est en vous. Mais la clé l’est aussi.

Alors apprenez.

Bossez.

Et faites-vous un cadeau et passez le test Strong. Vous allez gagner un temps fou et vous allez arrêter de vous éparpillez.

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